Pierre GILOU
Trompe l'oeil / Réalité
Biographie
Pierre Gilou
Pierre Gilou, (1938-2019) de son vrai nom Gilles Cadiou, né le 28 juillet 1938, dans le 13e arrondissement de Paris.
Il suit les cours du lycée d'arts graphiques Corvisart (nommé auparavant Centre d'arts graphiques, créé par Henri Cadiou en 1942, tout en travaillant le piano qu'il avait débuté vers l'age de 7 ans, ainsi que l'accordéon.
Les succès rencontrés avec cet instrument le conduisent vers le théâtre.
Après avoir hésité entre théâtre et peinture, il opte pour cette dernière, suit les Cours normaux de la ville de Paris afin d’y approfondir ses connaissances en dessin, en anatomie et en perspective.
Gilou réalisant le buste de son père Henri Cadiou (1989).
Atelier de Gilou devant ses œuvres.
Il se consacre ensuite (1962) à la peinture qu'il pratique en autodidacte et expose dès sa jeunesse avec les peintres du mouvement Trompe-l'œil/Réalité, fondé par son père Henri Cadiou au début des années 50.
Gilou peignant dans son atelier.
Gilou peignant dans son atelier.
Passionné par la lumière et le rendu des matières, Gilou est un admirateur de Vermeer, Georges de La Tour
et du Caravage, par une stylisation subtile il essaie de traduire la texture de la matière, dans des sujets insolites, parfois proches du surréalisme.
Gilou peignant un paysage en Toscane.
Son amour du clair-obscur
n’excluant ni le paysage ni la nature morte, le conduit au trompe-l’œil qu'il pratique parallèlement aux autres genres, en lui conférant, bien-sûr, la sensibilité sans laquelle il n'y a pas d'œuvre d'art.
En 1989, après le décès de son père, Henri Cadiou, Pierre Gilou prend la suite de ce dernier et organise les manifestations du groupe "Mouvement Trompe-l'Œil/Réalité", y accueillant les nombreux artistes attirés par cette tendance de l'art contemporain.
De gauche à droite: x, Gilou, Poirier, Ducordeau, Intini, Solnon
Outre son activité picturale,depuis 1989 Pierre Gilou consacre une grande partie de son temps à la défense des sociétés artistiques dont les Salons Historiques du Grand Palais sont l’émanation.
Convaincu de l’utilité de ces organismes préservant l’originalité et la multiple variété des expressions de l’art vivant, en 1988 il fonde avec Henri Cadiou, le "Comité de Défense des Artistes du Grand-Palais".